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Mon histoire avec l’aquarelle

Avr 20, 2021 | 23 commentaires

débuter aquarelle
Motifs aquarelle feuillage Saleanndre

J’ai commencé l’aquarelle en juin 2019, par besoin de me détendre. Créer a véritablement un effet bénéfique sur notre humeur, notre bien-être. Je vous en parlerai dans un autre article d’ailleurs !  J’avais besoin de déconnecter de mes pensées, de rentrer dans un état de flow, et de remplacer des pensées envahissantes et désagréables par des idées créatives. Je dis ça maintenant mais je ne savais absolument pas que l’aquarelle et la créativité allaient m’apporter totalement cela.

L’idée a germé en moi quand j’ai eu cette intuition : j’avais envie de colorier, mais les crayons de couleurs et les feutres… bof. Alors je me suis dit : l’eau, la peinture, ça marcherait bien non ? Et j’ai pensé à l’aquarelle. En plus, un des comptes bookstragram que je suivais (Clélie, si tu passes par là !) postait de temps en temps en story quelques peintures qu’elle faisait à l’aquarelle et je trouvais ça incroyablement beau et doux. Mais en attendant je ne connaissais pas grand chose à tout cela… J’avais une vague idée de la peinture, et surtout des crayons. Mais des types de peinture… aucune. Peut-être même que je confondais sans le savoir la gouache hyper diluée avec l’aquarelle ^^. Bref, plus novice tu meurs.

À la recherche de tutos

J’ai donc commencé par chercher des tas de vidéos et d’articles sur Internet. J’ai passé beaucoup de temps à les regarder.  A me dire que ça semblait simple, que le pinceau glissait tout seul, que c’était top (toi-même tu sais ^^). Et puis j’ai osé essayer vraiment, après avoir binge watché toutes les vidéos de Marie des Tribulations de Marie et autres.

J’ai débuté avec une petite palette que j’ai achetée au magasin de ma ville ; une petite palette de voyage Dayler Rowney, avec un tout petit pinceau. Du papier Canson XL aussi. Quelques feutres aquarellables. Et c’était parti. Enfin pas bien loin car j’ai été super déçue quand, après avoir coloré un peu dans mon bullet journal (ça allait encore mais le papier n’est vraiment pas adapté !), j’ai tenté des fleurs comme Marie. Ah làlà… le petit pinceau de voyage n’a vraiment pas fait l’affaire ! Alors j’ai acheté quelques autres pinceaux et j’ai vu que c’était déjà un peu mieux ; mais que clairement, j’allais devoir pratiquer. Beaucoup pratiquer. Ce que j’ai fait.

(CeJ’ai rempli des pages et des pages de feuilles. De roses. C’était laborieux mais j’avais tellement envie d’y arriver ! Et puis début juillet on m’a offert le livre de Marie. J’ai tout lu et relu ; c’était devenu ma bible. J’apprenais surtout beaucoup sur les couleurs et le matériel. J’ai donc pu acheter le matériel adéquat, et ça a déjà marqué un progrès notable dans ma pratique. Merci à Marie pour ses conseils. Si vous ne la connaissez pas encore, filez voir son blog !

 

Acheter le bon matériel

Avec le matériel adéquat, les résultats ont été bien plus satisfaisants. Ce n’était pas encore ça, ce n’était pas fluide, mais déjà ça ressemblait un peu plus à ce que je voyais sur Internet ou dans le livre de Marie. J’ai donc continué à pratiquer, tous les jours, sans relâche. Je m’entrainais beaucoup à faire des feuilles et des pivoines. Je crois que je n’ai passé que quelques jours sans peindre, comme nous étions partis en vacances. Ça m’a d’ailleurs beaucoup manqué !

 

Participer à des challenges

Fin août, Marie a sorti son second livre, Jungle à l’aquarelle, et elle a organisé un challenge autour. Je me souviens m’être réveillée le premier jour du challenge avec une énergie et une envie incroyables. Déjà la veille j’avais commencé à avoir des interactions sur Insta avec la communauté aquarelle, totalement en ébullition. Pendant deux ou trois semaines, j’ai posté mes participations au challenge. Quelle joie et quel honneur quand Marie a partagé une de mes créations (celle qui est encore ma photo de profil insta d’ailleurs, et qui est sur mon frigo.). Tous ces retours sympas dans la communauté m’ont boostée énormément. Une fois, après avoir peint une compo pour un challenge, je me suis levée de mon bureau en ressentant une telle fierté et une telle joie que s’en était galvanisant. J’ai compris après que c’était la joie d’avoir dépassé un stade, d’avoir réussi à peindre quelque chose qui nous plait. Quand je le ressens après avoir mis la dernière touche à une aquarelle, je me sens pousser des ailes, littéralement. Souvent je vais réveiller mon fils de sa sieste en chantant ^^. Je vous souhaite à toutes de ressentir cela, en plus de l’état de flow qui souvent la précède.

 

Pratiquer et partager

J’ai ensuite enchainé avec des créations copiées ou bien plus personnelles. Copier est normal quand on débute. Attention toutefois à bien mentionner la personne dont l’œuvre vous a inspirée. En octobre, Camille (@camille_bliss) a fait inktober pour elle-même ; j’y ai participé un peu, et surtout ça m’a donné l’idée d’organiser un challenge de cette sorte pour Noël, avec Camille. On l’a appelé Xmasaquarelle2019. C’était trop chouette de brain stormer sur le contenu, l’organisation etc. C’est là que j’ai compris que j’adorais partager et créer pour Insta, en plus de l’aquarelle. En parallèle de ce challenge j’imaginais des petits quizz, je posais des questions à la communauté sur ses habitudes de vie (par exemple : que fait votre chéri pendant que vous peignez ? ). C’était vraiment amusant et stimulant. J’adore vraiment échanger avec les gens, partager ce que je découvre.

Suite à ce challenge de Noël, j’ai aidé Sabine(@happy_lazuly) à en organiser un autour du Japon. Elle avait réalisé de super fiches tutos pour peindre des Maneki Neiko et autres petites choses typiques de là-bas. C’était vraiment chouette, ça nous a fait sortir de notre zone de confort et ça a bien plu.

 

De l’importance de la mise en scène photo

Pendant les vacances de février 2019, j’ai eu l’intuition que je devais changer de manière de prendre mes photos, et essayer avec un fond en tissu blanc. J’ai donc acheté un morceau de tissu en lin dans un magasin près de chez nous, ainsi que quelques petits objets de décoration. Je sentais que je devais le faire avant qu’il ne soit trop tard et que les magasins ne ferment (intuition du confinement, bonjour !). J’ai aussi acheté un beau bouquet de fleurs, et grâce à tout cela j’ai enfin fait des mises en scène photo qui me plaisaient et mettaient en avant mes aquarelles. Ca a vraiment été un tournant pour moi.

 

Et après il y a eu le premier confinement…

J’ai eu des moments où j’avais du mal à l’accepter mais globalement ce furent deux très bons mois. Mon fils n’allant chez la nounou que l’après-midi, je m’étais organisée pour donner le maximum de cours le matin. Ainsi je profitais de ses siestes de l’après-midi pour peindre, la plupart du temps. Et il faisait alors facilement des siestes de 2h30 voire 3h. C’était génial. Je postais presque tous les jours sur Insta, et j’ai énormément progressé. J’ai réalisé quelques-uns de mes plus beaux bouquets pendant cette période, ainsi que des champs fleuris. C’était vraiment galvanisant, tout ce temps pour créer et ces idées qui affluaient. J’avais enfin l’opportunité de tester tout ce que je voyais et qui me plaisait tant chez les autres aquarellistes.

Au mois de juin, j’avais encore du temps pour créer car même si nous retournions au travail, l’emploi du temps était un peu allégé. J’ai donc pu continuer à peindre et à poster de façon régulière. Et un grand évènement a eu lieu au cours de ce mois : je suis allée tourner un petit atelier aquarelle chez Stéphane Marie, dans l’émission Silence ça Pousse avec Carole Tollila !

 

J’espère que cet article vous a intéressé ! Je vous poste bientôt la suite, pour vous raconter l’aventure télé et une autre encore plus incroyable !